Finding out the location	very easy
Access	very easy
Safety	safe
Risk of being seen	low
General condition of the place	good
Traces of vandalism	very many
Good place for taking pictures?	very good
Did you see other people?	none or very few

Visit date    November 14 2020 at 15 hr
Visit duration    3 hours

Carbon G,

Nouvelle journée d’exploration, nouveau lieu et nouvelles découvertes dans ce monument industriel belge.
Nous commençons cette nouvelle visite par le côté historique pour mieux comprendre pourquoi une telle usine est dans cet état.
Tout commence au début des années 70, où l’activité est essentiellement tournée vers la production de barres de carbone utilisées dans la sidérurgie.
Lors de ses années de gloire, Carbon G comptait environ 300 hommes qui se relayaient plusieurs fois par jour pour se préserver de la poussière.
Malheureusement 15ans plus tard, les effectifs sont réduits de moitié suite à la crise de 1986. À partir de ce moment, c’est la descente aux enfers pour cette entreprise.
D’un côté, les chinois proposent des prix imbattables et de l’autre, le coût salarial belge est relativement supérieur aux différentes filiales que compte Carbon G en Europe.
Ces deux éléments réunis nous mènent vers une faillite en 2007.

C’est à notre tour maintenant de nous plonger dans cette poussière et découvrir ce qui se cache derrière ces grands bâtiments restants.

Notre exploration débute à la sortie du parking de l’usine, où nous tombons face à une imposante entrée, c’était le bâtiment dédié à l’expédition donc cela est normal de le trouver en premier sur notre chemin. Nous y retrouvons pas grand-chose d’intéressant sauf un grand fauteuil jaune placé au milieu de cet énorme hall très peu éclairé. Au fond de celui-ci, nous trouvons énormément de déchets ainsi qu’un trou dans le mur, seule source de lumière. De là, nous voyons notre objectif, ce grand bâtiment noir.

On s’empresse de sortir de ce hall noir, pour rejoindre le devant de notre tour qui servait de tamisage. Au total, ce bâtiment compte 13 étages et autant d’étapes de traitement. À sa droite, se trouvaient 10 silos. Je peux vous dire qu’aux pieds de ceux-ci, nous étions minuscules. Nous faisons le tour du premier étage et très vite nous sentons une odeur très désagréable.
Après avoir vérifié que les escaliers étaient solides, nous décidons de continuer notre ascension. À chaque étage, nous faisions face à une grande porte dédiée à l’ascenseur. Sur les premiers étages, des grands tuyaux provenant de l’étage supérieur amenaient la matière à passer à l’étape suivante.

Après avoir franchi le 6e étage, ce n’était pas la même ambiance, nous arrivions dans un espace plus sombre et les escaliers plus étroits. Je n’aime pas prendre des risques lors de mes explorations et là j’avais le sentiment de ne pas être en sécurité. Malgré cela, nous continuons notre montée. Nous nous trouvons maintenant au niveau des silos qui est le 8e étage. Ici, nous apercevons des tapis servant à acheminer la matière.
Au 9e étage, se trouvaient les vis de dépoussiérages ainsi qu’un important tamiseur.
Au dernier étage, nous voyons grâce au toit ouvert, les cheminées reliées à deux grandes cuves cylindriques. À cette hauteur, nous avions une vue incroyable sur toute la région.

Soulagement, nous redescendons enfin de ces 13 étages pour nous diriger vers le bâtiment dédié à l’imprégnation (à gauche de notre tour). Il ne reste évidemment plus grand-chose si ce n’est qu’un grand tableau avec les différentes étapes réalisées dans ce bâtiment.
Nous passons rapidement à travers celui-ci pour arriver face à l’espace d’entretien. Nous voyons énormément de traces de vandalisme dues à une précédente rave party.
Derrière les imposants silos, se trouvaient une rampe qui descendait profondément dans la terre. Nous suivons sur plusieurs mètres la rampe jaune à l’aide de notre lampe frontale pour arriver au final dans une impasse remplie d’eau.

Nous remontons vers la lumière du jour pour nous diriger vers une fin d’exploration.


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